L’émission d’oxyde d’azote provenant des gaz d’échappement des moteurs à combustion sont responsables d’une forte pollution environnementale et sanitaire. C’est dans le but de résoudre ce problème que la pièce mécanique connue sous le nom de vanne EGR a été conçue. La plupart des récentes voitures l’intègrent dans une optique de dépollution.
Qu’est-ce que la vanne EGR ?
Durant les années 1970, les États-Unis ont fabriqué la vanne EGR encore appelée valve EGR ou soupape EGR, qui dérive de l’anglais Exhaust Gaz Recirculation. Il est encore plus facile de saisir l’explication de la vanne EGR en français, car elle signifie une recirculation des gaz d’échappement.
Ce phénomène concourt à traiter à nouveau et en son sein, les gaz d’échappement qui devraient être libérés. L’émission de Nox, c’est-à-dire d’oxyde d’azote, est de ce fait complètement réduite. C’est une pièce maitresse dans la composition de la voiture et nécessite un bon entretien.
Située à la sortie du moteur, juste après le collecteur d’échappement, la vanne EGR est composée d’un petit clapet et rendue obligatoire par l’Union Européenne. Elle a été testée par la General Motors qui est une compagnie automobile américaine. Désormais, une limitation du taux d’émission de gaz devra être respectée.
Elle a pour rôle de ramener vers le moteur, plus précisément vers le circuit d’admission, une partie du gaz d’échappement. En effet, le gaz d’échappement n’est souvent pas entièrement brûlé et contient encore des particules polluantes. Selon le moteur, la quantité de gaz reconduit peut varier entre 5 à 35 %.
Comment fonctionne la vanne EGR ?
Créée pour réduire la pollution, la vanne EGR permet de refroidir les gaz d’échappement pour les réinjecter en vue de les brûler à nouveau. Tout le système de régulation se dessine entre certains éléments que sont le turbo, le collecteur d’échappement, le boitier papillon, et la vanne EGR elle-même.
Le bon fonctionnement de la vanne EGR dépend de la position du clapet qui va soit renvoyer l’air vers le moteur, soit vers la sortie. La réduction d’émission d’oxydes d’azote se base sur un principe simple. Les gaz d’échappement seront d’abord récupérés par la vanne EGR grâce au collecteur.
Ensuite, le clapet s’ouvrira pour laisser les gaz se rediriger dans le circuit d’admission afin de les refroidir. Une fois, la température revenue à la baisse, le degré d’émission en oxydes d’azotes baissera également. Le calculateur relié au clapet de la vanne pourra ordonner une action en ouverture ou en fermeture du clapet pour un recyclage définitif des gaz.
L’attention doit cependant être mise sur le fait que la vanne EGR ne peut travailler qu’à bas régime du moteur en s’ouvrant. Autrement dit, le régime auquel doit fonctionner le moteur est censé se situer dans la marge de 2000 tours par minutes. Toutefois, l’usage de la soupape EGR ou vanne EGR n’est pas sans controverse.
En effet, au fil des temps, le gaz qui est recyclé finit par former des dépôts ou faire des encrassements. Une couche noire et épaisse va se présenter dans la vanne EGR et dans le circuit d’admission. La résistance de la vanne dépendra de la distance de vos trajets et de votre style de conduite (régime bas ou régime élevé).